Partager la publication "Le chanteur congolais Koffi Olomidé condamné à 18 mois de prison en France pour kidnapping de danseurs"
La star congolaise de la rumba, Koffi Olomidé, 65 ans, a été condamnée à 18 mois de prison pour l’enlèvement de ses anciennes danseuses.
Le tribunal de Versailles en France l’a condamné lundi 13 décembre, après l’avoir reconnu coupable d’avoir retenu contre leur gré ses anciennes danseuses.
Le verdict du tribunal de Versailles sur sa peine de 18 mois est intervenu après que la star congolaise eut quitté la France.
Le chanteur a démenti les accusations de ses anciens danseurs. Il a déclaré que « le rêve des jeunes femmes qui m’accusent était de vivre en France et d’obtenir des papiers auprès d’associations ».
Koffi Olomidé a déclaré que « les femmes sont très bien protégées, il faut aussi écouter notre point de vue ».
Le chanteur congolais a cependant été acquitté des accusations d’agressions sexuelles dont il avait auparavant été inculpé sur les mêmes danseurs qui sont les anciens membres de son groupe Quartier Latin.
Les agressions sexuelles présumées sur les danseurs auraient été perpétrées entre 2002 et 2006 dans la villa du chanteur à Asnières, une commune de la région parisienne.
L’acquittement sur les agressions sexuelles est « donné au bénéfice du doute », a expliqué le président de la 7e chambre correctionnelle de la cour d’appel de Versailles, évoquant notamment les « déclarations évolutives, parfois contradictoires » des plaignantes.
Le casier judiciaire du chanteur est long et comprend une condamnation en 2019 en France, pour viol sur mineur de moins de 15 ans et séquestration de quatre de ses danseuses. En première instance, le tribunal de Nanterre l’a condamné à deux ans avec sursis au lieu des sept ans d’emprisonnement requis par le parquet.
La star avait fait appel de la condamnation.
En 2016, il a été expulsé du Kenya à la suite d’une agression publique contre l’un de ses danseurs. Le chanteur s’est excusé, reconnaissant « un petit moment de distraction ».
En 2018, la Zambie a émis un mandat d’arrêt à son encontre pour avoir agressé un photographe, l’un des incidents qui ont créé un passé particulièrement lourd pour le patron du groupe Quartier Latin.