L’agriculture au Congo Kinshasa connaît un essor considérable.
Ce phénomène s’explique par la fertilité des sols, la diversité des conditions climatiques, l’enthousiasme de la main-d’œuvre et l’étendue de ses terres.
Tous ces facteurs favorisent l’agriculture, la pêche, l’élevage et d’autres secteurs agricoles.
Il n’est donc pas étonnant que la plupart des matières premières utilisées dans le secteur manufacturier soient issues de l’agriculture. Cet article examine en détail les différents types d’agriculture en RD Congo.
Les types d’agriculture au Congo Kinshasa seront discutés ci-dessous :
L’agriculture de subsistance
L’agriculture de subsistance est une forme d’agriculture centrée sur l’agriculteur et sa famille. Dans ce type d’agriculture, la plantation et l’élevage se font à petite échelle.
Du fait de sa petite taille, l’agriculture de subsistance est pratiquée par les agriculteurs qui n’ont pas les moyens d’utiliser les intrants et les technologies agricoles les plus récents.
Les récoltes de cette pratique sont généralement faibles. Par conséquent, l’agriculteur ne peut subvenir qu’aux besoins de sa famille immédiate grâce à ses produits. Il peut également donner les restes à ses voisins.
L’agriculture de subsistance est peu coûteuse et très rentable. Cette pratique constitue également une source d’emploi et de revenus pour les agriculteurs. Ses inconvénients incluent un faible rendement et une production monofamiliale.
L’agriculture commerciale
L’agriculture commerciale est une pratique agricole qui implique la culture de plantes et d’arbres à des fins commerciales. On parle également d’agriculture industrielle.
Ce type d’agriculture nécessite de vastes étendues de terres pour produire de grandes quantités de cultures. Les cultures couramment cultivées en quantités commerciales comprennent la noix de coco, l’hévéa, le maïs, le cacao, le palmier à huile, le manioc, l’igname, etc.
L’agriculture commerciale nécessite des intrants agricoles et des technologies améliorés. Ce type d’agriculture favorise la production de matières premières pour le secteur manufacturier. Elle contribue à la sécurité alimentaire du pays.
L’agriculture commerciale présente également des inconvénients. Elle détruit notamment les forêts naturelles et favorise l’utilisation excessive d’engrais nocifs pour la santé.
L’agriculture mixte
Un autre type d’agriculture en RD Congo est la polyculture. Dans cette agriculture, la culture et l’élevage sont pratiqués simultanément. La polyculture implique la plantation de différentes variétés de cultures.
Les pratiques agricoles mixtes nécessitent une quantité suffisante d’eau, qu’elle provienne des précipitations ou d’un apport artificiel.
Cette pratique agricole implique une production continue. Les déchets des animaux d’élevage sont utilisés comme engrais pour les cultures afin d’obtenir des rendements élevés.
L’inconvénient de la polyculture réside dans la difficulté d’entretien de l’exploitation, due à la coexistence de différentes activités agricoles. Elle requiert également un haut niveau de compétence.
L’agriculture pastorale
L’élevage pastoral est un autre type d’agriculture pratiqué en RD Congo. Cette pratique consiste à élever des animaux dans des régions froides, peu propices à la culture.
Elle est généralement pratiquée dans des zones où les terres sont dominées par les mauvaises herbes et les graminées.
L’élevage pastoral est généralement pratiqué dans le nord de la RDC. L’érosion des sols est généralement due au surpâturage. Le fumier animal est également utilisé comme engrais.
La culture itinérante
La culture itinérante est une forme d’agriculture courante dans les régions où les terres sont abondantes. Dans ce type d’agriculture, les agriculteurs cultivent une terre donnée pendant une période donnée.
Lorsque la fertilité de la terre diminue, ils la quittent temporairement et laissent pousser les mauvaises herbes. Cet acte singulier améliore la fertilité globale du sol après trois à cinq ans.
Après un certain temps, l’agriculteur revient sur ses terres une fois qu’elles ont retrouvé leur fertilité. L’agriculture itinérante en RD Congo présente notamment l’avantage de réduire les infestations de ravageurs.
Cette pratique permet de se passer d’engrais. Cependant, elle présente également des inconvénients, notamment la réduction des surfaces forestières et la nécessité de déplacer sans cesse les terres.
Elle ne produit pas non plus de rendements importants.
L’agriculture arable
L’agriculture est une forme d’agriculture qui implique uniquement la culture de plantes, sans élevage. Elle vise à éradiquer la famine, car elle permet de nourrir l’homme.
Ce type d’agriculture peut être pratiqué à grande comme à petite échelle. Il implique la culture de cultures annuelles comme les légumes. Les récoltes sont généralement abondantes.
L’un des inconvénients de l’agriculture arable au Congo Kinshasa réside dans ses coûts d’entretien élevés. Un autre inconvénient est le problème de la lutte contre les mauvaises herbes et les ravageurs.
L’agriculture intensive
L’agriculture intensive est principalement pratiquée dans les régions à forte pluviométrie. Elle est généralement pratiquée à grande échelle et joue donc un rôle important dans l’économie nationale.
Par exemple, le cacao est couramment cultivé à des fins intensives. Il sert de matière première pour la fabrication de boissons et peut également être exporté vers d’autres pays comme monnaie d’échange, générant ainsi des recettes publiques.
Au Congo Kinshasa, l’agriculture intensive présente des avantages, notamment un rendement élevé et une supervision aisée des exploitations.
Ses inconvénients sont notamment les mauvaises conditions de vie du bétail, qui détruisent la forêt, et l’augmentation de l’utilisation d’engrais et de produits chimiques.
L’agriculture nomade
L’agriculture nomade est une pratique courante dans l’est de la RDC. Dans ce type d’agriculture, les nomades migrent avec leurs animaux à la recherche de pâturages, de nourriture et d’eau.
Les animaux utilisés dans l’agriculture nomade comprennent les bovins, les caprins, les ovins et les ânes. Au Congo Kinshasa, l’agriculture nomade offre notamment un approvisionnement alimentaire fiable. Ses inconvénients incluent le danger des chasseurs et des voleurs, un risque élevé de maladies et un approvisionnement alimentaire instable.
L’agriculture de plantation
L’agriculture de plantation implique la culture d’arbres tels que les plantains, les noix de coco, la canne à sucre, le caoutchouc, l’arachide, etc.
En RD Congo, l’agriculture de plantation est couramment pratiquée dans la partie sud du Congo en raison de l’abondance des terres de forêt tropicale.
La rotation des cultures
La rotation des cultures implique la rotation des cultures sur une même parcelle à différentes saisons de plantation. Grâce à cette rotation, le sol a la possibilité de récupérer les nutriments et la fertilité perdus lors de la récolte précédente.
La rotation des cultures réduit l’incidence des facteurs environnementaux et leurs effets sur la productivité des cultures.
Au Congo Kinshasa, elle offre de nombreux avantages, notamment une meilleure fertilité des sols, des récoltes abondantes, une réduction de l’érosion et une diminution des infestations de ravageurs, de mauvaises herbes et de maladies.

Fondateur de Waza Group et âgé de 25 ans. Licencié (BAC +5) en Gestion Informatique et titulaire d’un MASTER de Finances et Affaires de l’Université de Bolton en Angleterre. Christian KAS a été encadré par le magnat des Affaires et milliardaire Tanzanien, Réginald A. Mengi pendant 3 ans dans la création de richesses.