La Kenyane Sarah Chepchirchir a été frappée d’une suspension de huit ans après que l’ancien vainqueur du marathon de Tokyo ait enfreint les règles antidopage pour la deuxième fois, a annoncé mardi l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) dans un communiqué.
Chepchirchir a renvoyé un résultat d’analyse anormal pour la testostérone, a indiqué l’AIU. L’échantillon a été collecté lors du marathon Bangsaen42 de Chonburi en Thaïlande en novembre.
La femme de 39 ans avait déjà été interdite pendant quatre ans en 2019, avec effet antidaté au 11 avril 2018, en raison d’anomalies dans son passeport sanguin d’athlète.
La dernière interdiction sera antidatée au 22 décembre 2023 et les résultats des compétitions de Chepchirchir à partir du 5 novembre seront disqualifiés.
Chepchirchir, qui a remporté le marathon de Tokyo en 2017, avait la possibilité de réduire l’interdiction d’un an en reconnaissant officiellement les accusations, mais n’a pas réussi à le faire avant la date limite du 11 février.
L’année dernière, l’AIU et l’Agence antidopage du Kenya ont déclaré qu’une « opération médicalement avisée » aidait les athlètes kenyans à dissimuler les infractions de dopage.
Plusieurs athlètes kényans ont été bannis ou suspendus provisoirement ces dernières années, notamment Titus Ekiru, Betty Wilson Lempus et Diana Kipyokei.
L’AIU a également annoncé une interdiction de 12 ans à l’encontre de la lanceuse de marteau indienne Rachna Kumari, qui a participé aux Jeux asiatiques de l’année dernière.
Kumari avait déjà purgé une interdiction pour dopage de 2015 à 2019.