Un cessez-le-feu de 72 heures a été convenu par les parties impliquées dans le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et est soutenu à la fois par la RDC et le Rwanda, a annoncé lundi la Maison Blanche.
« Le gouvernement américain utilisera ses ressources en matière de renseignement et diplomatiques pour surveiller les activités des forces armées et des groupes armés non étatiques pendant le cessez-le-feu », a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Adrienne Watson.
Les forces armées et les groupes armés non étatiques ont cessé les combats pour permettre le retrait des forces occupant Mushaki et la route RP1030, à partir de lundi à midi, heure normale d’Afrique centrale (10h00 GMT), a déclaré Watson dans un communiqué.
Le porte-parole du gouvernement rwandais n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires. La porte-parole du président congolais Félix Tshisekedi a déclaré qu’elle n’avait aucune réaction.
Les États-Unis ont déjà exhorté la RDC et le Rwanda à apaiser les tensions dans un contexte d’aggravation de la crise humanitaire le long de la frontière entre les deux pays.
Le Congo accuse le Rwanda de soutenir un groupe rebelle connu sous le nom de M23, qui a fait un retour en force l’année dernière. Le Rwanda le nie.
Un accord de cessez-le-feu négocié en novembre de l’année dernière aurait été violé par le M23, selon les analystes. Le M23 dément.
Un porte-parole du groupe, Willy Ngoma, a déclaré que le cessez-le-feu de 72 heures ne concernait pas le M23 et qu’il visait simplement à éviter une escalade entre le Congo et le Rwanda.
« Nous avons toujours respecté le cessez-le-feu », a-t-il déclaré à Reuters.