Le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, a reconquis la place d’homme le plus riche du monde après avoir détrôné Elon Musk, lundi 4 mars, sur l’indice Bloomberg des milliardaires.
La valeur nette de Bezos s’élève à 200 milliards de dollars, selon le tracker, dépassant les 198 milliards de dollars du chef de Tesla.
Elon Musk, qui dirige également X (anciennement Twitter) et SpaceX, a vu sa richesse chuter de plus de 30 milliards de dollars alors que le cours de l’action Tesla a chuté de 25 % ces derniers mois.
Pour ajouter aux malheurs de Musk, un tribunal a approuvé en janvier l’annulation de son énorme accord d’indemnisation avec Tesla, d’une valeur de 55,8 milliards de dollars et initialement conclu en 2018.
Jeff Bezos, qui ne dirige plus Amazon, a entre-temps profité de la hausse du cours des actions du géant du commerce électronique. Même après avoir récemment vendu pour 8,5 milliards de dollars d’actions, il reste le principal actionnaire de la société.
Le PDG français du groupe de luxe LVMH, Bernard Arnault, reste à la troisième place du classement des personnes les plus riches du monde, avec 197 milliards de dollars.
Par ailleurs – La France devient le premier pays au monde à faire de l’avortement un droit constitutionnel
Les législateurs français ont approuvé le projet de loi visant à faire de l’avortement un droit constitutionnel pour les femmes du pays.
Le projet de loi a été approuvé lundi par un vote écrasant de 780 voix contre 72, et la quasi-totalité de la session conjointe a été longuement ovationnée.
Des scènes de célébrations jubilatoires ont eu lieu dans toute la France alors que les militants des droits des femmes ont salué la mesure promise par le président Emmanuel Macron à la suite du recul du droit à l’avortement dans des décisions de justice aux États-Unis.
Les deux chambres du Parlement, l’Assemblée nationale et le Sénat, ont déjà adopté un projet de loi visant à amender l’article 34 de la Constitution française afin de préciser que le droit de la femme à l’avortement est garanti.
A l’approche du vote historique, le Premier ministre Gabriel Attal s’est adressé aux 925 législateurs réunis pour la session commune à Versailles et les a appelés à faire de la France un leader en matière de droits des femmes et à donner l’exemple en matière de défense des droits des femmes pour les pays du monde entier.
« Nous avons une dette morale envers les femmes », a déclaré Attal. Il a rendu hommage à Simone Veil, une éminente législatrice, ancienne ministre de la Santé et féministe de premier plan qui, en 1975, a défendu le projet de loi dépénalisant l’avortement en France.
« Nous avons une chance de changer l’histoire », a déclaré Attal dans un discours émouvant et déterminé. «Rendez Simone Veil fière», a-t-il lancé sous une standing ovation.
La chambre basse du Parlement, l’Assemblée nationale, a approuvé à une écrasante majorité la proposition en janvier. Le Sénat a adopté le projet de loi mercredi, levant ainsi un obstacle majeur à la législation promise par le gouvernement Macron, destinée à rendre « irréversible le droit des femmes à l’avortement ».
La mesure doit être approuvée à la majorité des trois cinquièmes en séance commune.
Aucun des principaux partis politiques français représentés au Parlement n’a remis en question le droit à l’avortement, y compris le parti d’extrême droite du Rassemblement national de Marine Le Pen et les Républicains conservateurs. Cependant, certains législateurs ont voté contre l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution lors de votes précédents dans les deux chambres.
Le Pen, qui a remporté un nombre record de sièges à l’Assemblée nationale il y a deux ans, a déclaré lundi que son parti voterait en faveur du projet de loi, mais a ajouté qu’« il n’est pas nécessaire d’en faire un jour historique ».